Accéder au contenu principal

Mingqi - Définition





Mingqi


Les Mingqi sont des statues ou statuettes chinoises en bois ou en terre cuite. Elles furent utilisées dès la période Shang(1570 à 1045 av. J.-C) comme substitut 

funéraire.


Ainsi on les retrouve dans les tombes. Elles étaient considérées comme les compagnons du défunt dans son dernier voyage vers l’immortalité. Elles étaient  disposées dans des niches creusées au sein de la chambre funéraire.


Les Mingqi les plus connues demeurent l’armée de terre cuite exhumée à Xi’an du mausolée du premier empereur chinois Qin Shi Huang (-259 à -210).Grâce à cette découverte archéologique six cents guerriers de terre cuite sont retrouvés en 1974 dans une première fosse.


Ces statues sont à taille réelle. Leur création et leur production ont demandé la mise en place d’une infrastructure complexe et donc d’une organisation réfléchie du travail.

Si la fabrication des moules est standardisée, chaque guerrier est unique, portrait traits pour traits du modèle, les détails sont aussi personnalisés et visibles sur les finitions de chaque objet.


Le projet  de l’Empereur était grandiose, se faire enterrer avec sa cour et son armée. Cette découverte archéologique, lui a permis d’accéder à l’immortalité  historique et culturelle.


Sous la dynastie suivante,  Han,  la réalisation d’armées miniatures sera fréquente. C’est également durant cette période que les thèmes se diversifient : dames de cour, commerçants, acrobates, musiciens, animaux, outils agricoles, imitations de vases rituels…


Ces statuettes permettent d’identifier le rôle et l’importance du défunt dans la société chinoise de son époque.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

FENG HUANG

  FENG HUANG – phénix chinois Catégorie chinoise : animal à plumes Symbole de l’Impératrice chinoise. Symbolise le rang des mandarins Détail du Portrait d’un mandarin, en costume d’apparat avec l’emblème du faisan doré qui notifie son rang. Peinture sur soie Chine Dynastie Ming (1368-1644) Don du commandant Morrazani MAA de Toulon Inv. 974.4.1 Feng Huang Emaux cloisonnés sur plaque de bronze Dynastie Qing Chine MAA de Toulon Description Le Feng Huang,  traduit en français par les expressions  faisan doré et  phénix chinois , est un oiseau mythique qui règne en Chine sur les 360 espèces d’oiseau.  Il appartient au groupe des quatre animaux sacrés chinois (dragon, licorne, tortue et phénix). Son nom se compose du mot « mâle » (FENG - yang) et du mot « femelle » (HUANG - yin). Ennemi du mensonge, il est le symbole de la sagesse, de la paix et de l’union parfaite (symbole du yin et du yang). Un oiseau impérial Symbole de l'impératrice chinoise, ...

Shishi - Chien de Fô - Lion de Bouddha

  Shishi Brûle parfum représentant un shishi femelle et son lionceau Bronze poli Dynastie Qing Musée des arts asiatiques Catégorie chinoise : animal à poil Shishi, se traduit littéralement par l’expression  lion de pierre. Plusieurs légendes sont associées à cet animal fantastique. Des origines héroïques Sa fonction de gardien des lieux importants est associée au héros chinois Lizicheng. Un chef de la rébellion paysanne, Lizicheng, voulait entrer dans Pékin, mais sa route fut barrée par deux lions, gardiens de la ville. Lors de ce combat épique, Lizicheng tua les lions avec des flèches qui les figèrent en statue de pierre. Ces animaux devinrent ainsi des protecteurs.  Shishi femelle et son lionceau Bronze  Dynastie Qing Musée des arts asiatiques Postés devant des lieux importants, ils sont les gardiens empêchant les criminels, les voleurs ou les mauvais esprits de rentrer. Ils sont souvent représentés sous la forme d’un couple. Le mâle pour le différencié de la femel...

Joueuse de cithare

 Joueuse de cithare -  Mingqi -  Han Orientaux 25 – 220 après J.C. Terre cuite grise recouverte d’une patine de fouille calcaire de couleur orangée 46 x 44 cm La figurine est en terre cuite de couleur grise. Elle est constituée de deux parties moulées puis assemblées. Les coutures latérales ont été polies   sommairement. La figurine est creuse. La musicienne est assise sur ses jambes repliées. Elles sont suffisamment écartées afin de poser sa cithare. On distingue à l’extrême droite de l’œuvre un support qui sert à reposer et à stabiliser l’instrument. Sa tenue est constituée de quatre éléments : trois robes et une ceinture. En dessous, elle a un vêtement à col montant à mi- cou. A ce vêtement est superposé deux robes amples, serrées à la taille par une large ceinture visible dans le dos. Les manches de ses robes sont larges, cela lui permet de bouger aisément les bras et de jouer en toute quiétude. La manche gauche est légèrement montée ...