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Affichage des articles du mai, 2020

Fugen Enmei Samantabhadra

Fugen Enmei -  Samantabhadra -  Prolongateur de vie -  Bois laqué, doré par endroit et polychromie -  52 x 30 x 34 cm -  Japon - époque Edo, Style Kamakura -  Legs Fauverge de French -  Inv. : 961.3.346 Description Cette sculpture japonaise représente le Fugen Enmei Samanthabhadra, forme très rare du Fugen Enmei. Notre objet, en bois laqué, avec polychromies et dorures partielles, est de la période Edo (1603-1868) et du style Kamakura. Il représente le Fugen Enmei aux quatre gardiens et quatre éléphants blancs. La divinité possède vingt bras qui portent chacun normalement un attribut différent ou un instrument rituel pour indiquer sa capacité illimitée à sauver.   Il est assis sur un piédestal de lotus, soutenu par quatre éléphants. Sous les éléphants, se trouve la roue qui symbolise le Dharma, la loi ou enseignement de Bouddha. Sur la tête de chacun des éléphants, un gardien est positionné. Ces éléphants sont les symboles des quatre points cardinaux, les gardiens son

Urashima Taro

Homme sur une tortue géante -  Bronze -  Edo(1603 - 1868) -  Japon   -  Legs Fauverge de French -  Inv. : 961.3.448   L’oeuvre représente un homme sur une tortue géante, cette oeuvre japonaise de la fin de la période Edo est une illustration d’un conte populaire très renommé en Japon : Urashima Taro.   La légende du jeune pêcheur Urashima Taro serait apparue entre le 7e et le 10e siècle. Elle fut traduite en occident par le britannique Chamberlain dans sa série de « Contes de fées japonais » à la fin du XIXe siècle. URASHIMA TARO Parti en mer pour pêcher, Urashima Taro prend au bout de sa ligne une grosse tortue. Le lendemain au même endroit, il découvre une jeune file d’une grande beauté dont l’embarcation a échoué.Il la raccompagne jusqu’à chez son père, dont le palais est recouvert de tuiles d’or. La jeune fille lui avoue être la tortue et son père le roi dragon. Il en tombe amoureux et il l’épouse. Les futurs époux gagnent alors « l'île où l'été ne meurt point ». Trois anné

Avalokitéshvara

Avalokitéshvara Chine Bronze patiné 45 x 25 cm Legs Fauverge de French. Inv : 961.3.407   Représentation chinoise du bodhisattva à vingt bras, identifiable à ses vêtements et à son haut diadème, Avalokitéshvara est le bodhisattva idéal, l’exemple. Il est le bodhisattva de la compassion.   Avalokitéshvara, mudra et attributs Les  bras du bodhisattva sont disposés en arc de cercle, cependant on note que deux paires de bras sont positionnées pour la première au niveau du torse et la seconde au niveau de la taille. Ces deux positions sont identifiables, elles appartiennent à la tradition iconographique bouddhique. Elles portent le nom générique de mudra. D’origine védique, forme antique de l’hindouisme, ce mode de représentation et d’identification est né en Inde du Nord (Uttar Pradesh actuel) au début de notre ère par le biais de l’école Kouchane de Mathura mais également au sein de l’art dit gréco-bouddhique du Gandhara (Pakistan actuel). Ainsi, ces positions so

Bouddha prenant la Terre à temoin

Bouddha faisant le geste de la prise de la Terre à témoin Bronze patiné Birmanie (Myanmar) V e – VI e siècle Legs Fauverge de French Inv. : 961.3.352 Vers l'éveil et les assauts de Mara Après une recherche méditative extrême et infructueuse,  Bouddha  se rend sur le site actuel de Bodhgaya afin de rentrer dans un nouvel état de concentration méditative.  Sous l ’ arbre de sagesse, il fait face à Mara. Combats intérieurs violents et intenses, cette épisode connue sous le terme « Assauts de Mara » voit Siddhartha s’éveiller à une conscience supérieure et  extraordinaire loin de le pensée humaine. Les armées de Mara sont vaincues, malgré les multiples tentations présentées au jeune Bodhisattva , souvent identifiées par les trois filles de Mara, le sage resta concentré dans sa méditation. L ’ art bouddhique a fréquemment représenté cet épisode majeur de la vie de Bouddha : méditant, assis jambes croisées, sa main gauche repose dans le giron, la main droite tendue vers le sol,

Li Tieguai

Li Tieguai -  Encre  et peinture sur papier -  123 x 39 cm -  Chine -  Dynastie Qing (1614-1912) -  Inv. : 2007.0.41   Traduction du poème « Comme fer devient (Li Tieguai ?). La peau ( du visage ?) conservant dans sa poitrine la « voie merveilleuse », il est capable de faire des prodiges. La gourde qui l’accompagne toujours, même dans les traversées des océans et l’escalade des montagnes. Il ne s’en sépare jamais. A Xiang Shan. Jin Luan (Xiang Shan est le nom d’un temple consacré aux Immortels qui se trouve au milieu du lac de Dongting dans le Hunan). Cette œuvre chinoise comprend deux parties, en haut un poème calligraphié, la seconde un dessin qui représente Li Tieguai. Ce personnage appartient aux BA XIAN, aux Huit Immortels Taoïstes. Les Huit Immortels étaient l’un des groupes les plus importants du taoïsme religieux. Ils étaient à la fois les divinités protectrices du taoïsme et celles de la religion populaire chinoise.   Sous la Dynastie des Yuan, ils deviennent des figur

Panthaka

  Terre cuite peinte  - 13,2 x 4,3 cm  -   Japon - fin période Edo (XIXe siècle) Legs Hippolyte Fauverge de French I nv. : 961.3.160 Cette figurine a appartenu à Hippolyte Fauverge de French, elle a intégré les collections toulonnaises en 1961. A l’étude de sa donation et en particulier de ses objets bouddhiques, on identifie le collectionneur comme un esthète et surtout un fin connaisseur de l’histoire et des religions de l’Extrême-Orient. L’analyse suivante en est une preuve supplémentaire. Arhat , les saints ascètes   Le bouddhisme repose sur trois « joyaux » : le Bouddha, la loi ( dharma)  et la communauté ( sangha ). Au sein de la communauté, le disciple « prend refuge ». La vénération de la communauté est l’une des règles permettant à la loi bouddhique de se transmettre et de perdurer. La tradition consacrée à la communauté définit « trois ordres » de disciples :   1- Les disciples communs,  théra. 2-  L es moines et nonnes de la communauté conventionnelle,  bhikshu et bhikshuni,

Gui

Gui (vase rituel) Chine - Fin de la Dynastie Shang (XI e siècle av. J.-C.). Bronze 16 x 25 cm (Diam.) Don Morrazani 1986 Inv. 986.9.144 Le rudimentaire et l’usuel La Chine est une civilisation qui a su conserver des éléments symboliques et cultuels du néolithique (6000 - 1700 av. J.-C.). Le dragon, la croyance aux esprits, l’importance des forces de la nature, sont autant de croyances chinoises qui renvoient à leur création et   aux rites associés durant la période du néolithique chinois. Sous les Shang, entre 1650 et 1066 avant Jésus-Christ, puis sous la période suivante des Zhou (1046 à 771 av. J.-C.),   un système   étatique complexe, organisé en clans, est mis en place. Son   assise politique repose sur des rituels en lien avec les défunts, de facto les ancêtres et leur vie dans le monde céleste.   Les rituels les plus importants reposaient sur l’utilisation de vases rituels en bronze. Deux catégories de vases étaient nécessaires à ce rituel pour présenter les offrandes aux ancêtr

Bouddha couché

Bouddha couché   Plaques d’argent sculptées et repoussées, argent et argent doré. Thaïlande - XIXe siècle -  Inv. : 961.3.217 - Legs Fauverge de French Cette sculpture, en argent et argent doré, est constituée de différentes parties assemblées. Bouddha est représenté étendu, dans une expression de relâchement physique total et de grande sérénité. Un groupe de cinq personnages sont en dévotion devant lui.   Au terme d ’ un demi-siècle, le Bouddha disparaît dans l ’ Extinction définitive à plus de 80 ans, il a complètement épuisé les conséquences de ses actes, livré son message et il s’éteint.   Postures du Bouddha Au sein de l’iconologie bouddhique quatre postures classiques du bouddha sont répertoriées :   1- Debout 2 - Marchant 3- Assis,   4- Couché Le bouddha couché fait référence à l’entrée dans le  nirvana , soit le but définitif, l’aboutissement mystique pour les bouddhistes. M ahaparinirvana Cette scène représente l’entrée dans l’Extinction, en sanscrit le nirvana , qui diffère d